Depuis hier, vendredi 19 août 2016, l’eau du robinet est officiellement potable selon les dernières analyses de l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Il ne reste plus qu’à comprendre comment les services de la DLVA ont pu à ce point négliger leur travail et mettre en danger – sans avertissement – toute la population de notre commune…
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ALERTE à la pollution du réseau d’eau potable
Après une information du 9 août 2016, via Facebook, sur une pollution du réseau d’eau potable de notre commune, notamment dans le bas du village et le quartier de La Cité, les analyses diligentées par l’Agence Régionale de Santé 04 confirment la non conformité bactériologique de l’eau pour la consommation humaine.
La mairie à mis en place une distribution de bouteilles d’eau au Centre technique du village.
Les analyses relèvent la présence des bactéries Escherichia Coli (2 pour 100 ml), Enterocoques (2 pour 100 ml) et Coliformes (3 pour 100 ml), aucun de ces germes n’étant tolérés dans une eau potable. En conséquence il est interdit de consommer l’eau du robinet jusqu’à nouvel ordre.
L’eau a été coupée dans les quartiers du bas du village (notamment Le Foulon) depuis ce matin 9 h, malheureusement sans avertissement, sans doute pour des travaux en vue de résoudre le problème. Pas d’information sur l’heure de retour de l’eau…
Les raisons de la pollution
Elles restent pour l’instant assez floues. Suite à la sécheresse, comme pratiquement chaque année, notre réseau a été raccordé le 3 août sur la canalisation d’approvisionnement mise à notre disposition depuis plusieurs années par la commune de Mane. Il semble que les responsables de la DLVA qui devaient purger le réseau avant ce raccordement n’aient effectué de travail que partiellement. Peut-être arriverons-nous à avoir plus de précisions sur ce problème.
Pour ou contre le passage de notre commune
dans la Communauté de Communes de Haute Provence ?
Vendredi 11 mars, s’est tenue une réunion publique sur cette question à la salle polyvalente de Saint-Maime.
Monsieur Jacques Depieds, président de la Communauté de Communes de Haute Provence (CCHP) et Maire de Mane, était présent. Aucun représentant de la DLVA n’avait jugé utile de participer…
Un moitié de la salle était occupée par les battus des dernières élections municipales et quelques membres de l’ancienne municipalités, venus pour tenter de justifier leur choix d’avoir fait entrer notre commune dans la DLVA malgré l’opposition de 80 % des électeurs de la commune. Venus aussi, et surtout, pour empêcher les élus actuels et ceux qui les soutiennent de s’exprimer librement !
L’autre moitié de la salle, remplie par des citoyens de la commune soucieux de mieux connaître les enjeux d’un éventuel changement d’intercommunalité, plus quelques représentants des communes de Dauphin et de Saint-Michel-l’Observatoire, ont peu apprécié l’attitude des anciens élus et leur peu d’aptitude au débat démocratique. Mais n’est-ce pas pour ces même raisons que les électeurs de Saint-Maime ne leur ont pas renouvelé leur confiance ?
Finalement, nous aurons bien compris que tout ce que l’on raconte dans les journaux n’est pas forcément la vérité : NON, si notre commune change d’intercommunalité, elle n’aura pas à rembourser plus de 1 million d’euros à la DLVA, n’en déplaise au Directeur financier qui lance de fausses informations à la presse et à tous ceux qui les relaient sur notre commune pour effrayer les citoyens.
Et Monsieur Depieds à clairement démontré combien la situation financière de la DLVA était précaire comparée à celle de la CCHP, aussi bien en terme de marge d’autofinancement qu’en terme de capacité d’investissement par habitant et de durée d’amortissement de la dette par habitant.
Alors OUI, quand on regarde les services que peut apporter à chacun de nous la CCHP et ceux offerts par la DLVA, il n’y a pas un seconde d’hésitation pour dire que le passage de notre commune dans la CCHP est la seule option qui permettre de développer des projets d’avenir pour Saint-Maime.
A propos de projets : il en a malheureusement bien peu été question lors de cette réunion, essentiellement accaparée par le débat stérile sur le prix de l’eau entretenu par les agitateurs évoqués plus haut. C’est pourtant la question essentielle : que voulons-nous faire de notre commune dans l’avenir :
- Renforcer son rôle de cité-dortoir pour dormir paisiblement au sein de la DLVA tout en contribuant financièrement au bétonnage de la vallée de la Durance ?
- Ou bien donner une nouvelle vie à notre village, comme aux beaux jours de la mine, mais avec les activités d’aujourd’hui : l’accueil avec un tourisme vert intelligent, la production de produits de terroir haut de gamme, l’offre de services de proximité pour une vie meilleure avec une mixité sociale équilibrée…
A vous d’ajouter des propositions et à nous les proposer ci-dessous !
Conseil municipal à huis clos : une première à Saint-Maime !
Pour une fois, il y avait beaucoup de monde pour assister au conseil municipal du vendredi 31 juillet 2015.
La municipalité se serait honorée de déplacer la tenue de ce conseil en salle polyvalente pour offrir un accès décent à tous ses administrés qui avaient fait l’effort de se déplacer.
Au lieu de cela, c’est dans un grand silence que Madame le Maire a fait voter un huis clos, sous prétexte qu’il y avait trop de monde, et même convoqué les gendarmes pour faire évacuer la salle du Conseil !
Les pauvres gendarmes avaient l’air éberlués et semblaient ne rien comprendre à ce qui se passait. Au moins auront-ils pu constater qu’il n’y avait ni agressivité ni manquement à l’ordre public de la part des personnes présentes…
Alors pourquoi ce rejet du public digne d’un tribunal de grande instance ?
Sans doute à cause du premier point de l’ordre du jour, aussi vague que sibyllin : ADMINISTRATION GÉNÉRALE Fonctions d’adjoint au Maire…
Madame le Maire n’aurait donc pas le courage de délibérer sur ce genre de sujet devant ses administrés ?
La majorité du Conseil municipal qui a voté ce huis-clos avait-elle honte de ce qu’elle s’apprêtait à faire ?
Tout le monde savait que cet ordre du jour cachait en fait la volonté de destituer Monsieur François Baille de son poste de premier adjoint, après que Madame le Maire lui ait retiré, sans motifs bien justifiés, toutes ses délégations.
Mais que reproche-t-on de si grave au premier adjoint ?
Peut-être d’avoir réussi, au vu et à la satisfaction de tous, à rendre de l’efficacité au travail des agent municipaux, tout en payant largement de sa personne ?
Après avoir enfin réussi à remplacer des élus qui se croyaient inamovibles et se complaisaient dans un mépris souverain de leurs administrés, nous avions mis beaucoup d’espoirs dans cette nouvelle municipalité pour un renouveau de la gestion municipale et le réveil de notre village.
Le visage qu’elle a montré vendredi soir a fait l’effet, pour beaucoup, d’une douche glacée !
Il reste un peu plus de quatre ans à l’équipe actuelle pour faire disparaître cette mauvaise impression en permettant aux habitants de notre village de bien constater la réalisation de quelques une des promesses faites avant les élections de mars 2014. Comme celle, par exemple, « d’écouter et d’informer pour prendre en compte les demandes et vous tenir informés de ce que l’on propose et de ce qui sera réalisé ».
Le P’tit Rhino, c’est rosse !
Il aura donc fallu que des remous agitent le conseil municipal pour que la municipalité se décide à délivrer quelques informations à ses administrés. Le feuillet « Les échos du P’tit Rhino » nous laisse néanmoins un peu sur notre faim : quelques informations sur des activités secondaires ou des manifestations passées et connues de tous, et une « mise au clair » qui nous plonge dans des eaux plus que troubles et soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses…
- Quid de la réalisation du PLU et des perspectives de construction de nouveaux logements à Saint-Maime ?
- Quid de l’accès à la déchetterie de Mane pour éviter les insupportables transports au fin fond de la commune de Villeneuve ?
- Quid des relations avec l’Agglomération DLVA et l’éventualité d’un retrait de notre commune ?
- Quid de la situation du secrétariat de Mairie après la mise à pied de la secrétaire ?
Enfin, quels sont ces « mensonges et rumeurs infondées » qui seraient répandues par le premier adjoint François Baille ? Comment et par quoi son prétendu rapprochement avec l’équipe sortante se manifeste-t-il ? L’élu mis ainsi en cause à fait savoir que le Maire lui avait retiré toutes ses délégations, notamment le suivi des travaux réalisés sur la commune dont tout un chacun avait pu apprécier l’efficacité après des années de laisser-aller. Cette sanction inexpliquée a-t-elle ou non été prise et qu’est-ce qui l’a motivée ?
Il ne suffit pas de crier à la trahison et d’accuser de mensonge pour éclaircir une situation dont on a pu se rendre compte, avec la démission de deux membres du Conseil municipal, qu’elle était la marque de quelques problèmes de fonctionnement au sein de ce conseil.
Plutôt que de lancer des anathèmes, peut être faudrait-il songer, après un an et demi de déficit de communication, à informer clairement et honnêtement les administrés qui, aujourd’hui, tombent des nues et se posent des questions…
Quid de la communication municipale ?
Parmi les objectifs annoncés par la nouvelle équipe municipale, figurait une information fréquente et régulière des administrés par toutes les techniques, traditionnelles ou multimédia, aujourd’hui disponibles.
Au bout d’un an de nouvelle gestion municipale, force est de reconnaître que nos attentes en matière d’information sont loin d’être satisfaites !
Certes, la nouvelle équipe a eu fort à faire pour explorer et mettre à jour tous les dossier, souvent piégés et bourrés d’irrégularités, laissés en héritage par la précédente municipalité.
De même, les contraintes nouvelles qui pèsent sur les municipalités, notamment en matière budgétaire, ne facilitent pas la gestion d’une petite commune comme Saint-Maime, confrontée de plus aux difficultés liées à son rattachement à la Communauté d’agglomération de Manosque (la DLVA).
Mais les habitants de notre commune semblent quelque peu désorientés de ne pas être mieux informés de ce qui est en cours de réalisation ou en projet, à l’exception d’un unique bulletin municipal et d’un site internet assez pauvre et que bien peu d’administrés ont l’idée de consulter.
Le blog de Vivre à Saint Maime, dont la vocation est de permettre aux habitants de notre commune d’être informés des événements de la vie communale, mais aussi d’échanger des points de vue et d’alimenter un débat citoyen, va certainement retrouver une activité régulière pour compenser une communication municipale défaillante.
Nous comptons donc sur vous pour nous transmettre vos interrogations, vos informations, vos suggestions, voire vos coups de gueule (dans la limite du respect des personnes, de la vérité et de la cordialité). Nous ne manquerons pas de nous en faire l’écho dans ce blog avec l’esprit de faire progresser les choses pour le bien commun.
Nous comptons sur vous à l’adresse : contact@vivreasaintmaime.com
Merci d’avance de votre soutien et de votre collaboration.
Démission au Conseil municipal
Nous avons appris la démission de Sophie Baumgarten, conseillère municipale de Saint-Maime, déléguée aux affaires scolaires et périscolaires, pour raisons personnelles.
Elle est remplacée par Jérôme Dam qui assure désormais les relations avec l’école et l’Éducation nationale. Le Conseil municipal ne compte donc plus que 14 membres.
Connaissez-vous le TAFTA ?
TAFTA ou Trans Atlantic Free Trade agreement selon sa dénomination anglosaxone, ou PTCI pour Partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement, est un projet d’accord de libre-échange entre l’Europe et les USA visant à libéraliser encore davantage les échanges commerciaux entre les deux continents.
Négocié à huis-clos, sans que les peuples concernés soient informés, ce traité ne se contenterait pas de faciliter les échanges commerciaux : il donnerait également le pouvoir à toutes les entreprises multinationales d’attaquer en justice et de faire payer de lourdes indemnités aux états qui prendraient des mesures de nature à limiter leurs profits. Par exemple, les fabricants de cigarettes comme Philipp Moriss pourraient attaquer l’état français au prétexte que l’interdiction de fumer dans les lieux publics leur fait du tort !
Par ailleurs, si ce traité était signé, il permettrait l’entrée en masse de viandes nord-américaines (y compris le bœuf aux hormones admis en Amérique du nord mais interdit en Europe) pénalisant et conduisant à la faillite bon nombre de nos éleveurs déjà en grande difficulté.
Il ne s’agit là que de quelques aperçus des multiples dispositions délétères envisagées dans ce projet d’accord. Il viendrait encore renforcer le fameux AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services), signé sous le gouvernement Jospin, qui vise à privatiser obligatoirement tous les services publics. Une commune, par exemple, n’aurait plus le droit de gérer son eau en régie, elle devrait obligatoirement la confier à une entreprise (comme Véolia, par exemple !).
Une conférence-débat sur le TAFTA est organisée le mercredi 25 mars 2015 à 18 h à Forcalquier (Salle Pierre Michel). N’hésitez pas à aller vous informer : ce n’est pas un sujet dont vous entendrez parler à la télé et dans les médias, trop occupés à nous enfumer avec les attentats de Daesch !
Pour en savoir plus sur le TAFTA :
• le site STOP TAFTA 04
• le site officiel du collectif national unitaire stop TAFTA
Pour en savoir plus sur l’AGCS :
• avec Wikipedia
• AGCS et Services de santé : après le TAFTA, le TISA ! (février 2015)
• l’analyse de Éric Rivals en 2003
Transformation du POS en PLU
La nouvelle municipalité de Saint-Maime, lors du Conseil municipal du 16 août 2014, a lancé la procédure de transformation du Plan d’Occupation des Sols (POS) en Plan Local d’Urbanisme (PLU) comme l’impose la Loi ALUR (dite « Loi Duflot »). Afin d’éviter que les décisions d’aménagement soient imposées à l’avenir par la Communauté d’agglomération DLVA, avec le transfert automatique du Droit du sol imposé par la nouvelle Loi, notre commune doit avoir réalisé son PLU avant mars 2017.
Les objectifs généraux du PLU sont :
– programmer, dans le respect des lois en vigueur, un développement harmonieux et respectueux de l’environnement des parties urbanisées de la commune,
– préserver les terres agricoles,
– protéger et mettre en valeur les paysages et les milieux naturels remarquables de la commune,
– renforcer les centralités urbaines,
– préserver et créer les conditions favorables au développement de l’activité touristique.
Les documents d’études composant le dossier de PLU seront mis à la disposition du public au fur et à mesure de l’avancement de la procédure et un registre sera ouvert en Mairie afin que les habitants, les associations et les personnes intéressées puissent y consigner leurs remarques et observations.
Nous vous invitons à suivre de près cette démarche qui ne sera pas sans conséquences sur le développement de notre commune, sa capacité à développer des activités économiques (commerces, entreprises…) et les possibilités de construction de logements.
Des informations devraient être fournies prochainement pas la municipalité pour lancer la nécessaire concertation avec les administrés.
Un corbeau à Saint-Maime ?
Sans atteindre le niveau dramatique de l’affaire du petit Grégory ou du film d’Henri-Georges Clouzot, voici que notre village se voit confronté aux agissement délictueux d’un « corbeau » !
Une lettre anonyme a été distribuée ces jours derniers aux habitants de notre village. Comme dans tout exercice du genre, celle-ci est composée d’un amoncellement de médisances visant à répandre la calomnie au détriment d’un membre du Conseil municipal.
Inutile de s’étendre sur l’abjection de ce type de manœuvre ou sur l’écœurement et l’indignation qu’elle suscite.
Nous y voyons la preuve que le travail de la nouvelle municipalité, pourtant conduit jusqu’ici dans la discrétion, fait trembler certains esprits faibles qui pensent, par ce biais, déstabiliser la nouvelle équipe en place et, peut être, freiner ses démarches dans l’approfondissement de certains dossiers.
C’est sans doute le signe que la voie suivie par la nouvelle municipalité est la bonne !
En attendant, la plainte déposée à la gendarmerie de Forcalquier devrait permettre de faire toute la lumière sur cette triste affaire…