DLVA : les femmes tout contre…

Le site web du journal Haute Provence Info s’est fait l’écho du cri d’indignation des militantes du Droit des femmes suite aux élections des vice-présidents de la DLVA.
Madeleine de Frémont, ancienne première adjointe à Manosque, Jacqueline Hennegrave, présidente de Femmes solidaires 04, et Liliane Leconte, membre du Parti Socialiste à Sainte-Tulle, se sont indignées :
– d’une part que des manœuvres politiciennes aient écarté Sylviane Chaumont, maire de Pierrevert et Conseillère générale, d’un poste de vice-présidente ;
– d’autre part que seulement 4 femmes soient présentes dans ce bureau qui compte par ailleurs 35 hommes.
Et si la parité était pour 2014 ?
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Lire également l’interview de Sylviane Chaumont, Maire de Pierrevert, dans La Marseillaise du LUNDI 14 JANVIER

La DLVA qu’est-ce que c’est ?

Logotype de la DLVA, 26 communes au carrefour de la réussiteDurance Luberon Verdon Agglomération, 26 communes au carrefour des réussites !
Voici donc le nom et la devise de la Communauté d’agglomération dans laquelle la Commune de Saint Maime est entraînée par la volonté d’une majorité de ses élus contre l’avis d’une majorité de ses habitants.

D’ores et déjà, nous pouvons apprécier l’un des aspects de son fonctionnement. Le Conseil communautaire, fort de ses 145 membres a élu le bureau « délibérant » formé du Président (Monsieur Bernard Jeanmet-Peralta, Maire de Manosque), du premier vice-président (Monsieur Jacques Échalon, Maire de Villeneuve) et de 37 vice-présidents, dont Monsieur Yves Aiguier, adjoint au Maire de Saint Maime, dédié à l’École internationale et aux collèges et lycées.

La presse s’est fait l’écho des indemnités que vont recevoir mensuellement les membres de ce bureau :

  • Président : 2 565,99 €
  • 1er vice-président : 1 672,65 €
  • autres vice-présidents : 1100,14 €

Ce qui représente tout de même une charge de fonctionnement de 44 943,82 € par mois, soit 539 325,84 € pour l’année 2013.
Bien entendu, on ne sait encore rien de la charge représentée par le personnel salarié de cette DLVA qui regroupe tous les personnels territoriaux des 3 anciennes Communautés de Communes.
Donc pas « d’économies d’échelle » en vue pour l’instant…

Heureusement, cette situation changera après les élections municipales de 2014 puisque le Conseil ne comptera plus alors que de 60 à 80 membres avec un maximum de 16 membres dans le bureau.

Affaire des Quatre Reines :
la commune mal engagée ?

C’est désormais au tribunal que se traitera le différent qui oppose la municipalité de Saint Maime à Madame Valérie SCUITTI, locataire de l’immeuble communal et propriétaire du fonds de commerce de l’Auberge des Quatre Reines.

Résumons : la commune a hérité des murs dans lesquels Madame SCUITTI exerce son commerce. En 2004, Madame Valérie SCUITTI et son époux Émile (décédé depuis), ont voulu faire classer leur Auberge en « Auberge de Pays ». Des travaux de rénovation étaient exigés pour atteindre cet objectif : la Mairie, en tant que propriétaire, en a pris en charge une partie (rénovation de façades, renforcement de planchers…) pour un montant d’environ 74 000 € (dont 64 000 € de travaux effectifs). Le Maire prétend avoir pour cela suivi totalement les prescriptions de l’architecte mandaté par la famille SCUITTI.

La famille SCUITTI, de son côté, a réalisé pour plus de 250 000 € de travaux, dont la mise aux normes de l’installation électrique, la réfection des sanitaires du restaurant, les revêtements de sol, la réfection de 4 chambres avec portes coupe-feu, belles salles de bain, etc.
Là où le bât blesse, c’est que le projet prévoyait la réfection de 8 chambres. Or, après le démarrage du chantier, les travaux ont été arrêtés.
Pourquoi ? Les responsables municipaux sont-ils allés constater un problème sur ce chantier et les raisons de cet arrêt ? Aux dires de la gérante, il semble bien que non.

Ensuite les mois et les années ont passé. Le Maire a changé, le conseil municipal a été renouvelé en 2008. Et voilà qu’en 2012, le nouveau Maire fait voter par le conseil l’autorisation d’ester en justice contre Madame SCUITTI, sous prétexte qu’elle dégrade le bien communal ! Refusant d’aller constater l’état des lieux, comme Jacques THOMAS, conseiller municipal, le suggérait, il met en demeure Madame SCUITTI de se présenter à la Mairie. Celle-ci refuse, invitant le Maire à venir constater sur place la raison de l’arrêt des travaux. Au lieu de cela, ni le Maire ni l’adjoint aux travaux ne se déplacent et la plainte contre Madame SCUITTI est lancée.

L’avocat de la Mairie étant de Marseille, mais l’affaire devant être plaidée dans le 04, le conseil est dans l’obligation de voter en novembre une rallonge d’honoraires de 500 € pour un avocat de Digne qui ne plaidera même pas ! Jacques THOMAS a été le seul à s’abstenir…

Qu’en est-il en fait ? Le débat du conseil municipal du 7 décembre n’a pas apporté beaucoup de clarté dans cette affaire ! Madame SCUITTI prétend que les travaux n’ont pu être réalisés compte tenu de l’état désastreux de la toiture : tuiles poreuses, fuites d’eau régulières (semble-t-il réparées au coup par coup par l’entrepreneur envoyé par la Mairie).
L’adjoint aux travaux, qui dit mandater l’entrepreneur chaque fois qu’il y a une fuite, est-il allé voir sur place ? Il a déclaré que non ! S’est-il inquiété auprès de l’entrepreneur de l’état de la toiture et de la possibilité de reprendre les travaux ? Non plus !

Bref, il n’est pas certain que la procédure judiciaire ait été engagée par la Mairie sur des bases saines. En tout cas, on peut dire que le dialogue n’a pas prévalu ! Et le risque est de voir la commune condamnée, s’il est avéré que la municipalité n’a pas rempli ses obligations de propriétaire et a accusé à tort.
Dans ce cas, ce serait au contribuable de payer les pots cassés, ainsi que – semble-t-il – l’inévitable réfection de la toiture !

Désolé pour la crêche de Mane !

Il y a quelques semaines, Monsieur Jacques DEPIEDS, Maire de Mane et président de la Communauté de Communes de Haute Provence, a adressé un courrier au Maire de Saint Maime pour demander son avis sur l’utilisation que pourraient faire les habitants de Saint Maime des nouveaux aménagements disponibles sur la Commune de Mane (crêche, déchetterie, alimentation en eau, etc.) et quels partenariats pourraient être envisagés.
La déchetterie située sur la commune de Dauphin, largement utilisée par les saintmaimois, doit en effet être remplacée par une nouvelle déchetterie, mieux aménagée, à proximité des la zone artisanale de Mane. La nouvelle crêche de Virebois, qui s’ouvre à Mane, a également fait l’objet de demandes de la part de certains habitants de notre commune.

Si l’on en croit le Maire de Mane, Le Maire de Saint Maime n’a pas jugé bon de répondre à ce courrier. Comme cela s’est déjà produit en début d’année 2012, il a préféré confier cette tâche à Monsieur Échalon, Président de feu la Communauté de Communes ILO, qui a téléphoné au Maire de Mane. Pour lui annoncer que Saint Maime ayant passé une convention avec une autre commune (en l’occurrence Volx) il n’était pas question d’en faire une avec la commune de Mane. De même pour la déchetterie, ce problème étant du ressort de la nouvelle Communauté d’Agglomération de Manosque.

Réaction logique du Maire de Mane : il a adressé un courrier aux 14 familles qui avaient formulé une demande pour la crêche, précisant qu’ils ne pourraient être prioritaires pour en bénéficier, compte tenu de la position de la commune de Saint Maime.

Serons-nous demain autorisés à déposer nos déchets dans la déchetterie de Mane comme nous le faisions depuis des années à Dauphin ? Rien n’est moins sûr ! Continuerons-nous a bénéficier de l’approvisionnement en eau par Mane lorsque l’été assèche notre nappe ? Sans doute, mais peut être en payant plus cher !
Mais nous ne saurions nous en plaindre car ce n’est que justice : on ne peut pas traiter par le mépris les propositions de nos voisins et demander ensuite de bénéficier de leurs largesses. Sans doute aurait-il été judicieux d’y réfléchir avant !

Élection des délégués à la Communauté d’agglomération

Si le nombre de représentants de la Commune de Saint Maime au conseil d’agglomération reste, dans l’immédiat, identique à celui des délégués à ILO, il a néanmoins été nécessaire de réélire ces représentants au sein du Conseil municipal.
Ce scrutin s’est tenu lors du conseil du vendredi 7 décembre.
Il s’agissait donc d’élire 5 membres titulaires et 5 suppléants.

Les candidatures au poste de titulaire ont été au nombre de 6 : Yves AIGUIER, Nathalie MURGIER, Stéphen PARRAUD, Georges ROUX, Josianne SCIUTTI et Jacques THOMAS.

Avant le vote (à bulletin secret), le Maire s’est cru obligé de préciser que les 5 premiers étaient soutenus par le conseil municipal, annonçant de fait que Jacques THOMAS, connu pour son opposition à l’entrée de Saint Maime dans la Communauté d’agglomération, ne devait pas être élu ! Effectivement, il ne le fût pas…
Et Jacques THOMAS fit remarquer qu’il est inadmissible, dans ce genre de scrutin, que le Maire dénigre l’un des candidats, membre comme les autres de la liste unique élue en 2008 et théoriquement à égalité avec eux.

Il ne reste plus qu’à observer avec vigilance les travaux de nos délégués au sein du Conseil d’agglomération…

N’oublions pas qu’en 2014, notre commune n’aura plus qu’un seul délégué à la Communauté d’agglomération et que celui-ci sera élu au suffrage universel et non par le Conseil comme aujourd’hui.