Rythmes scolaires et fermeture de classe…

La réforme des rythmes scolaires qui agite aujourd’hui les enseignants n’a pas manqué d’être évoquée au Conseil municipal de Saint-Maime du 31 janvier 2013. Il a été décidé de mettre en place dès cette année la nouvelle organisation, partant du principe que ce changement serait inéluctable et que la municipalité, ayant mis en place depuis longtemps une garderie jusqu’à 18 h, il ne lui serait pas difficile de faire démarrer celle-ci à partir de 15 h.

En fait, c’est quand même une question de coût qui reste à la charge de la commune puisque les enseignants arrêteront leur service à 15 h et que ce sont les assistant(e)s d’éducation, rémunéré(e)s par la Commune, qui prendront le relais. Ce n’est pas l’indemnité (provisoire) de 50 €/élève versée par le ministère qui permettra réellement de compenser cette nouvelle charge.

Se pose également le problème du mercredi matin : les cours s’arrêtant à 11 h, faudra-t-il garder les enfants à la cantine pour permettre aux parents qui travaillent de venir récupérer leurs rejetons ?

Enfin, comment organiser les activités périscolaires qui sont sensées être proposées aux enfants entre 15 h et 16 h 30 ? Déjà, les associations qui animaient le centre aéré d’ILO le mercredi matin vont devoir réorganiser leurs pratiques. Pour l’instant, nul ne sait comment cela va se faire…

Une autre question grave a secoué le Conseil : la représentante locale de l’éducation nationale a averti que, compte tenu de la baisse du nombre d’élèves, la quatrième classe de Saint-Maime serait supprimée.

Notre école jouit en effet d’un régime de faveur : seulement 18 élèves par classe alors que 24 et plus est la règle dans la plupart des écoles. Et les arguments pour défendre le maintien de la classe sont minces : seulement 4 naissances en 2010 sur la commune !
Il semble, en effet, que de nombreuses habitations soient en vente sur la commune sans trouver preneur et plusieurs familles auraient placé leurs enfants dans d’autres écoles. Bref, le renouvellement n’est pas assuré.

Pourtant, certains membres du Conseil pensent que, passé le creux de 2010, la situation devrait se redresser : la quatrième classe aurait alors toute sa raison d’être…
Le problème est que lorsqu’une classe ferme par manque d’effectif, il faut toujours une longue bataille pour la faire réouvrir lorsque les effectifs remontent !
Arriverons-nous à conserver cette 4e classe ? Rien n’est moins sûr !