Le patrimoine végétal est constitué des parcs arborés, des arbres d’alignement, des haies, des massifs fleuris, mais aussi des bois et forêts communaux. Il contribue, au même titre que le patrimoine architectural, à l’identité de la commune, à sa physionomie et à son agrément visuel. Plus encore que le patrimoine bâti, il apporte un plus à la qualité de vie dans un pays ou le soleil frappe fort en été.
Le patrimoine végétal a donc besoin d’être entretenu et ne saurait être considéré, ni comme une réserve de bois de chauffage, ni comme une gêne pour les activités du village, ni comme une surcharge de travail inutile lorsqu’il s’agit, par exemple, de ramasser les feuilles en automne. Par ailleurs, un patrimoine non entretenu ou mal entretenu peut receler des dangers, qu’il soit bâti ou végétal. Dans le cas du végétal : chutes de branches, émission de pollens allergisants, etc.
Quel est la patrimoine végétal de notre commune ?
Le parc de la gare comprend 116 arbres, dont
- 34 platanes
- 30 marronniers d’Inde
- 39 robiniers « faux acacia »
- 2 érables sycomores, dont un inscrit à l’inventaire des arbres remarquables du Parc Naturel Régional du Luberon
- 4 frênes
- 3 noyers
- 1 if également inscrit à l’inventaire des arbres remarquables du Parc Naturel Régional du Luberon
- 1 épicéa
Par ailleurs, les platanes en alignement du Parc de la Gare sont en très mauvais état : étêtés il y a environ une cinquantaine d’année, ils n’ont plus jamais été entretenus et les résultats de ce mauvais traitement ont rendu ces arbres dangereux. Si aucune catastrophe n’a été relevée jusqu’ici, c’est que ces platanes sont encadrés et en quelque sorte « gainés » par deux rangées de marronniers qui brisent l’effet du vent sur les branches fragilisées des platanes. Heureusement, tout se tient !
Sur le reste de la commune on relève 133 autres arbres dont :
- 40 platanes
- 16 marronniers d’Inde
- 46 robiniers « faux acacia »
- 5 tilleuls
- 3 érables négundo
- 3 noyers
- 1 cèdre de l’Atlas
- 2 cyprès de Provence
- 4 cyprès bleus
- 1 if
- 4 pins
- 1 olivier
- 1 buis
- 1 murier
- 1 miccocoulier (dans la cour de l’école)
- 2 thuyas
Le peuplier d’Italie planté en 1989 comme « arbre de la Liberté » à l’entrée de la Mairie a dû être abattu en raison de sa mauvaise santé. Il faut dire que son emplacement ne lui permettait pas une alimentation suffisante, que ce soit en terme d’oxygène pour ses racines, ou en terme d’éléments minéraux vu le faible volume de terre disponible.
Là encore, beaucoup de platane ont été sauvagement élagués il y a une quinzaine d’années puis laissé à l’abandon, sans pratiquer le nettoyage annuel indispensable après ce genre de mauvais traitement. Outre l’esthétique calamiteuse, le résultat en est de nombreuses chutes de branches au moindre coup de vent par élagage naturel. L’un des marronniers de la cour de l’école en est mort et à été remplacé par un micocoulier.
Jacques THOMAS, conseiller municipal de 2008 à 2014, a réalisé un inventaire, une cartographie et un fichier du patrimoine végétal de Saint-Maime.
Il a demandé à la municipalité de faire réaliser par un spécialiste, Monsieur Francis Maire, arboriste Conseil qui travaille pour le Parc du Luberon, un plan de gestion de ce patrimoine, avec une analyse détaillées de chaque arbre, de son état de santé et des travaux à réaliser, planifiés sur plusieurs années.
Un budget a été prévu lors de l’élaboration du budget 2013 de la commune. On espère que ce travail sera rapidement mené à bien.