Il y a quelques semaines, Monsieur Jacques DEPIEDS, Maire de Mane et président de la Communauté de Communes de Haute Provence, a adressé un courrier au Maire de Saint Maime pour demander son avis sur l’utilisation que pourraient faire les habitants de Saint Maime des nouveaux aménagements disponibles sur la Commune de Mane (crêche, déchetterie, alimentation en eau, etc.) et quels partenariats pourraient être envisagés.
La déchetterie située sur la commune de Dauphin, largement utilisée par les saintmaimois, doit en effet être remplacée par une nouvelle déchetterie, mieux aménagée, à proximité des la zone artisanale de Mane. La nouvelle crêche de Virebois, qui s’ouvre à Mane, a également fait l’objet de demandes de la part de certains habitants de notre commune.
Si l’on en croit le Maire de Mane, Le Maire de Saint Maime n’a pas jugé bon de répondre à ce courrier. Comme cela s’est déjà produit en début d’année 2012, il a préféré confier cette tâche à Monsieur Échalon, Président de feu la Communauté de Communes ILO, qui a téléphoné au Maire de Mane. Pour lui annoncer que Saint Maime ayant passé une convention avec une autre commune (en l’occurrence Volx) il n’était pas question d’en faire une avec la commune de Mane. De même pour la déchetterie, ce problème étant du ressort de la nouvelle Communauté d’Agglomération de Manosque.
Réaction logique du Maire de Mane : il a adressé un courrier aux 14 familles qui avaient formulé une demande pour la crêche, précisant qu’ils ne pourraient être prioritaires pour en bénéficier, compte tenu de la position de la commune de Saint Maime.
Serons-nous demain autorisés à déposer nos déchets dans la déchetterie de Mane comme nous le faisions depuis des années à Dauphin ? Rien n’est moins sûr ! Continuerons-nous a bénéficier de l’approvisionnement en eau par Mane lorsque l’été assèche notre nappe ? Sans doute, mais peut être en payant plus cher !
Mais nous ne saurions nous en plaindre car ce n’est que justice : on ne peut pas traiter par le mépris les propositions de nos voisins et demander ensuite de bénéficier de leurs largesses. Sans doute aurait-il été judicieux d’y réfléchir avant !