NOUVEAU : l’Association Vivre à Saint-Maime

Cela devait arriver, notre collectif de citoyen a cru bon de se donner une existence officielle en s’organisant en association Loi 1901.
Les statuts déposés en Préfecture précisent les objectifs de l’association. Ils ne sont pas en contradiction avec les objectifs que nous avons donnés à ce blog lors de sa création : développer l’information des habitants de la commune de Saint-Maime et encourager les débats citoyens.

Voici les buts de l’association tels que définis dans les statuts :
• favoriser la participation de tous les citoyens résidant dans la commune de Saint-Maime (Alpes de Haute Provence) ou dont un parent réside dans la commune, ou disposant de propriétés sur le territoire de la commune, à la vie de la commune dans tous ses aspects politiques, sociaux, culturels, environnementaux, et d’une manière générale, tout ce qui concerne la vie quotidienne dans la commune ;
• recueillir et diffuser toutes les informations utiles aux citoyens pour améliorer la qualité de vie et d’accueil dans la commune ;
• veiller à la préservation du cadre de vie, de l’environnement, des services publics et de tout ce qui concourt au bien-être des citoyens de la commune aussi bien que des personnes susceptibles d’y travailler ou d’y séjourner temporairement ;
• mettre en œuvre toute démarche ou action nécessaire pour atteindre les objectifs de l’association.

Le Président de l’association est Monsieur Jacques THOMAS, accompagné de Madame Sandrine IOPPOLO, Secrétaire et de Mademoiselle Valérie CHEVALIER, Trésorière.
Souhaitons que nous soyons nombreux pour soutenir cette équipe, en adhérant à cette association pour, surtout, lui permettre d’entreprendre des actions efficaces au service des habitants et de tous ceux qui fréquentent notre commune.

Vous pouvez télécharger un BULLETIN D’ADHÉSION (Format PDF)

RÉUNION PUBLIQUE D’INFORMATION :
faut-il sortir d’ILO ?

La réunion publique organisée le vendredi 3 février à Saint Maime par l’Association « Regard et information » a suscité pas mal de questions et de discussions sur le rattachement de la commune de Saint Maime à la future Communauté d’agglomération de Manosque et les conséquences qui en découlent.

Vue des participants à la réunion publique sur la communauté d'agglomération

Premier point troublant : après avoir déclaré haut et fort (tel que la presse l’a rapporté) son refus du Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI) proposé par la Préfecture, le Conseil municipal a finalement approuvé (par 7 voix contre 2 sur 15 membres du Conseil) le rattachement de la Commune à la future communauté d’agglomération qui résulte justement de ce SDCI…

Ce vote du Conseil est intervenu sans la moindre information ni consultation de la population de la commune. Si l’on en croit l’un des membres de ce Conseil présent à la réunion, même la consultation de personnalités capables d’éclairer le Conseil sur les enjeux et les conséquences de sa décision ont été refusés par le Maire. Ce point est d’ailleurs confirmé par le compte rendu du Conseil municipal du 11 octobre 2011 dont un extrait peut être lu dans l’un des commentaires de notre billet du 31 janvier sur ce sujet.

Il semble que l’on ait convaincu une majorité des membres de ce Conseil en affirmant que la Communauté d’agglomération ne changerait rien aux pratiques qui avaient donné satisfaction dans le fonctionnement de la Communauté de Communes ILO à laquelle Saint Maime est rattachée, et que la Commune continuerait à bénéficier des mêmes avantages financiers et de la même solidarité qu’auparavant.

A l’écoute des exposés faits par les conférenciers et des interventions de certains participants (dont Monsieur Jacques DESPIEDS, Maire de Mane et Président de la Communauté de Communes de Haute Provence), il est clair que les règles du jeu imposées par la Loi du 16 décembre 2010 sur la réforme des collectivités territoriales contredisent totalement de telles affirmations.

Dans tous les domaines, qu’il s’agisse de représentativité de la commune au sein du Conseil d’agglomération, de gouvernance, de fiscalité et, surtout, des compétences que peut s’attribuer le Conseil d’agglomération au détriment de la liberté d’action de la Commune, cette réforme est une totale remise en question de ce qui a donné satisfaction jusqu’à aujourd’hui.

Il nous faut un peu de temps pour analyser tous les points qui ont été soulevés lors de cette réunion extrêmement riche. Pour preuve, après la fin de la conférence, les participants ont eu du mal à se séparer, poursuivant les discussions par petit groupe jusque tard dans la soirée.

Bref, un beau moment de démocratie et d’échange citoyen !

A très bientôt pour plus d’informations sur cette affaire qui engage l’avenir sur une très longue durée.